Salut les Moldus, ici Eddy Bobby “Bob” Dylem, bourré d’audace et culotté jusqu’à la moelle. Vraiment j’adore vous faire rire, je suis vraiment une dose de fous rire quotidiens, que dis-je ? Journalière…
Où es-tu en ce moment ?
Alors en ce moment je suis actuellement au Moyen-Orient, pour ne pas citer la ville où tout le monde va : à savoir Dubaï. Attention je ne suis pas là pour la frime, pour faire du bluf, faire le profiteur. Je suis là pour travailler avant tout.
Pourquoi avoir choisi cette destination ?
Dubaï parce que j’avais des clients là-bas surtout. Je voulais un peu de soleil, de chill, de good vibes donc j’ai contacté des gens avec qui je pourrais travailler ici. Tout se passe bien, je suis content, ça me permet de recharger les batteries pour revenir encore plus fort et plus apte quand je vais rentrer à Paris.
C’est quoi le meilleur moment de ton séjour ?
C’est quand j’ai retrouvé ma maman qui est venue me faire la surprise, qui est venue en vacances. Ça m’a fait bizarre de la revoir parce qu’elle me manque. Ça faisait longtemps que je ne l’avais pas vu et j’étais très, très content de la voir. Moment fragile…
Comment t’es venue l’idée de faire des pranks ?
J’ai toujours été taquin, j’ai toujours aimé aller vers les autres, titiller les gens, leur parler, aller voir des inconnus. Depuis tout petit je suis comme ça. Mais j’ai vraiment décidé de filmer ça et de le partager au plus grand nombre. Ça fait maintenant un an et demi, deux ans tu vois. Je ne pensais pas avoir autant de retours positifs et ça fait vraiment plaisir de procurer du bonheur aux gens, de faire rire les gens et moi ça permet de rencontrer de tellement belles personnes, gentilles, bienveillantes, drôles… Surtout drôles qui sont encore plus drôles que moi. Je ne me trouve pas drôle à la base d’accord ? Mais je trouve que les gens sont encore plus drôles avec moi c’est ça qui est beau dans ce que je fais. Les gens arrivent à être plus drôle que moi alors que je ne les connais pas et alors que je n’avais pas prévu de les rencontrer.
Comment trouves-tu ton inspiration ?
Mes inspirations pour les vidéos, c’est simple c’est vraiment que de l’improvisation, c’est que de la spontanéité. Il n’y a pas vraiment d’inspiration… C’est-à-dire que dès que je sors de chez moi, quand je claque la porte de ma maison; je me mets sur mon Vélib’ et là ça commence tu vois. Je m’inspire vraiment de la rue, des gens, des moldus… Vraiment des choses qui nous entourent au quotidien auxquelles on ne fait pas attention.
Comment as-tu infiltré l’anniversaire de Neymar ?
Il n’y a pas de recette magique. J’y suis allé vraiment avec mon culot, avec mon bagou, mon insolence. Vu que je parle un peu portugais comme j’ai fait mes études au “Brazil” pour mon master. Voilà j’ai un peu l’accent brésilien. C’est une question de comportement, de prestance et d’assurance aussi. Quand tu te persuades de quelque chose, quand tu crois toi-même à ton propre mensonge, tu peux tout avoir des gens. Tu peux demander ce que tu veux, on te le donnera. C’est une question de perception de la chose.
Quelle est ta vidéo la plus populaire ?
Tu as Clémentine qui est mon rayon de soleil humain cette femme, qui est juste mémorable, qui est géniale. Tu as soit celle-là, soit le prank à la RATP. C’était pas mal. Ne faites pas comme moi mais moi je ne prends jamais de ticket de métro en fait… Je fraude… Je fraude…
Je me suis fait passer pour un turc-brésilien, mais je parle vraiment anglais avec un accent british : “Well I talk like that, they looked like so weird”… Ils étaient complètement effarés, ils ne comprenaient rien à ce que je disais et à la fin je les ai rendus fous quoi…
T’as déjà été face à des personnes peu réceptives à tes pranks ?
Ça m’est déjà arrivé d’avoir des gens pas trop réceptifs bien-sûr, c’est les risques du métier. Après de là à en venir aux mains ou à insulter, non. J’essaye toujours d’atténuer les choses. Quand je vois que quelqu’un a vu la caméra ou que quelqu’un n’est pas trop d’accord pour que je le filme, je cut direct. Je dis simplement : “écoute mec excuse-moi c’était une caméra cachée si tu ne veux, il n’y a pas de problème”. Je le respecte entièrement
Quel grand événement rêverais-tu d’infiltrer ?
Les Oscars ohlala j’aimerais tellement faire ça. Je me connais… Me connaissant avec le culot que j’ai, je sais très bien je pourrais même… Imaginons que le mec, enfin le présentateur dit que : “l’Oscar est désigné à…”. Je sais très bien que je suis entièrement capable de monter sur la scène et de dire “Oh thank you so much guys, thank you so much for everything”. Ou bien à l’Elysée, faire une petite réforme pour un peu changer tout ce qu’il se passe en France, pourquoi pas ouais.
Si tu devais former un duo pour une vidéo, tu choisirais qui ?
Ma mère vraiment ma mère ma mère elle est comme moi j’ai tout appris d’elle. On a la même façon de penser, le même mindset, le même culot, la même tchatche… Maman on va faire une infiltration ensemble, je te préviens et on va gérer ça !
T’as pas peur que les gens finissent par te reconnaître ?
C’est le seul côté négatif que je vois à ça, c’est qu’au final quand tu commences à devenir connu, quand tu commences à t’exposer sur les réseaux c’est très compliqué de pouvoir trouver une cible et de pouvoir faire ton métier tranquillement. Mais j’ai la solution ! Je me vois très bien faire un déguisement ou un make-up, faire des changements physiques. Ça c’est vraiment un autre niveau et ça peut être vraiment pas mal
Quels sont tes projets à venir ?
Mes projets à venir c’est simplement de continuer à faire rire les gens, de continuer à leur procurer de la joie, du rire. Parce que moi je fais mon métier, je fais ce que j’aime et de voir que ça a autant d’impact positif ça fait trop trop plaisir tu vois. Donc continuer à faire plaisir aux gens, toujours continuer aussi les projets dans le cinéma, faire encore plus de missions infiltration et tout simplement d’être heureux et épanoui pour au final faire ce que j’aime c’est-à-dire jouer, m’amuser avec les gens… L’objectif à terme, ça serait vraiment de devenir un grand acteur de cinéma.
Un message à faire passer ?
Bon les moldus, en cette période très morose, assez anxiogène, n’oubliez pas de prendre soin de vous, de faire attention à vos proches, de rire, de profiter et surtout si vous voulez votre dose de drogue humoristique journalière, quotidienne, n’hésitez pas à me suivre !
Je voudrais dire quand même un petit merci au média Wesper qui m’a permis de faire cette interview vraiment authentique, tellement bienveillante et j’espère vraiment collaborer avec eux très tantôt. Merci beaucoup Wesper, c’est très gentil de votre part et prenez soin de vous, à tantôt !